19.11.07

Samedi 10 Aout 2007 - Pekarna, Maribor (Slovenie)

Encore un journée de route bien longue...On décolle très tôt de Bucarest, après un ptit café, symbolisant la fin de ces quelques jours bien à l'Est de l'Europe. En regardant la carte, je m'aperçois que nous sommes vraiment pas loin de la mer noire.
En passant la frontière roumaine, j'ai presque les glandes lacrymales en action, nous reviendrons c'est sur, on laisse la bas trop de souvenirs pour pas y retourner s'en fabriquer d'autres...
Finalement les journées se ressemblent, sauf que là nous avons deux jours off, qui font suite a a des annulations.
On passe donc deux belles soirées notamment une en hongrie autour du lac balaton.

Le concert en slovénie est organisé pas les adorables gens d'In-Sane, dans un squat formidablement bien géré.
Le lieu est un ancien théatre, avec les longs rideaux qui viennent mourir sur le derrière de la scène.

En attendant les balances, on fait une grande partie de foot, avec les groupes qui jouent avec nous ce soir.
Deux groupes autrichiens, Deep Illumination, et leurs collègues dont j'ai oublié le nom...La partie c'est France-Slovénie contre l'Autriche, et une fois n'est pas coutume, on gagne le match...Faut dire que les In-Sane sont très très doués pour cette activité sportive.
Les concerts des groupes Autrichiens, sont sympas, avec une petite préférence pour Deep Illumination, qui nous octroient de la reprise de "Champs Elysées" de NOFX, pour "faire plaisir aux français".
On fête la fin de la tournée avec nos amis de Saturn, c'est vraiment les boules, mais l'aventure à l'air de se terminer là.
Mato doit être en Ecosse le mardi suivant, on décide de partir de suite après le concert. On se relayera par équipe de 3 jusqu'a la France sans s'arrêter.
18H41 minutes de camion, non stop. Nous sommes de retour. En entier, et des souvenirs gravés à jamais dans nos mémoires.

15.11.07

Mercredi 8 Aout 2007 - Basement Club, Bucarest ( Roumanie)

C'est avec une grosse pointe au coeur, et très tôt ce matin que nous quittons la ville de Bistrita et tout nos nouveaux ami(e)s. Inutile de vous dire que j'ai l'impression de quitter ma première amoureuse après 3 semaines de colonie de vacances. Ca fait mal au bide.
Du coup, l'ambiance est calme dans le camion. Le programme du jour est de la route, a travers toute la transylvanie. On passe 4 heures coincés dans un bouchon, parce que un 38 tonnes a finit dans le ravin. Du coup, c'est une bonne partie de la région qui est paralysée.
Les paysages sont toujours magnifiques, et l'accueil est très sympathique dès que l'on s'arrête demander notre chemin.
14H de camion plus tard, et après avoir pris les 100kms d'autoroute, qui composent le réseau autoroutier Roumain, on se retrouve dans le centre ville de Bucarest. Il est déjà 22heures, nous sommes bien évidemment en retard.
Bucarest est une ville moderne, le capitalisme a bien rattrapé le temps perdu a la fin des années 80.
Sans GPS, difficile de trouver le club du jour. Quelques demi-tour hasardeux,et on retrouve une belle bande de punk rockeurs devant le Basement Club.
C'est Gabi qui organise ce soir, avec l'aide du groupe local, les sympathiques Cobe
Le repas, est très bon encore ce soir, les conditions d'accueil sont vraiment terribles, seul bémol il n'y a pas d'eau dans le catering. On boit uniquement de la bière...On fait pas trop les difficiles, mais c'est vrai qu'au bout de 15jours, on commence presque a devenir difficile.
Les organisateurs nous préviennent du caractère de la voisine du dessus, qui a la facheuse habitude de lancer des seaux d'eau depuis sa fenètre dès que il y a trop de bruit dans la rue. Le problème c'est qu'elle commence a se plaindre dès les premiers claquements de la portière du camion. Décharger le matos est donc aujourd'hui une mission ultra périlleuse.
Cobe attaque avec un punk rock assez basique...IL y a une reprise de Bad Religion et une de MDC dans le set, les sourires sont au rendez vous, le public aussi...Je passe un agréable moment devant leur concert.

Pour les deux groupes français du soir, c'est tout de même notre 13ème concert d'affilé ce soir. La machine est bien rodé, le public est a fond et ca slamme, ca pogote dans tous les sens..J'ai des frissons tout le long du set.
Fin de concert de Saturn, on reprend the brews de NOFX avec l'ensemble du bar, c'est un bordel sans nom...
Plein de rencontres après les concerts, on signe des autographes, comme si on était U2, Cha se fait embrigader autour d'une bouteille de vin rouge, avec Boeuf, on tombe amoureux tous les 5 minutes..

Au moment de plier le matos, le batteur de Cobe se propose de prendre avec lui les fêtards pour continuer la soirée. C'est notre dernière date en Roumanie, demain c'est day off, alors résultat des courses, il se retrouve avec l'ensemble de l'équipe.

Tout bonnement hallucinant, le batteur de Cobe, est aussi serveur de métier, et il travaille dans un autre club rock de la ville. Le club est fermé ce soir, mais le jeune homme nous propose d'ouvrir le bar pour notre dernier after en roumanie.
Quelques coups de fils plus tard, on se retrouve a une grosse trentaine, au Suburbia, dj's punk rock, et danses survoltées...
On dort dans la salle, sous un banc, une table ou n'importe où...

Mardi 7 Aout 2007 - Club Ambassador, Bistrita ( Roumanie)

Réveil bien tardif chez notre hote Andrea, au coeur du quartier populaire de la ville.
on part acheter un peu de quoi manger pour tout le monde, ce qui semble mettre mal à l'aise nos nouveaux copains roumains. Résultat, on fait chacun des courses, et puis on met tout en commun, pour un sympathique repas.
Suite a l'annulation de notre concert a Timisoara, Paul nous a proposé de rejouer le même soir dans ce fameux club Ambassador...Nous sommes donc sur place avec une journée devant nous pour flaner...Une partie de l'équipe part visiter la ville, et le musée d'art contemporain tandis qu'une autre reste dormir a l'appartement.
Le soir, pour le concert, c'est la même ambiance que la veille. Le bar est complet, on retrouve les mêmes visages réjouissant, et la même folie dans le public.
On partage la scène avec Human Error, excellent groupe Crust/grind de Budapest, et un autre groupe d'anarcho hip hop roumain bien terrible aussi, mais j'ai completement oublié le nom...Leur Dj, s'appellait Dj Sauce, c'est tout dont je me souviens.

Nos concerts respectifs, sont comme la veille, le public s'organise pour faire des walls of death, des circles pits comme avec des groupes de hardcore, le tout sans coups de coudes déplacés ou excès de violence comme on peut voir chez nous parfois en france...
On finit la soirée dans la même appartement entassé a 40 avec nos nouveaux copains et copines...Pareil que la veille, on se lance dans des gros débats politiques jusqu'a très tard dans la nuit. On finit devant "Land and Freedom" de Ken Loach...

7.11.07

Lundi 6 Aout 2007 - Club Ambassador, Bistrita (Roumanie)

Réveil 7h00 du mat en fanfare. Lio part uriner dans la nature et prend un savon par la propriétaire du café avoisinant. Pour se faire pardonner on part commander quelque chose dans cet antre glauque de la restauration hongroise. On se croirait dans un épisode de strip tease nous décrivant les meilleurs aspects de la ruralité.
On décolle sur les chapeaux de roues, car ce soir c’est la Roumanie. Nous sommes excités comme une bande d’adolescents la veille de leur premier concert de Guerilla Poubelle.
La Roumanie, tout de même c’est sacrément loin de chez nous.
Il y a une heure de décalage horaire avec le fuseau horaire que nous avons fréquenté jusqu'à présent. Les routes se transforment en chemin, beaucoup moins de voitures et beaucoup plus de charrettes et la conduite roumaine qui n’a plus rien a voir a celle que nous connaissons.
Ici c’est que le meilleur gagne. Je m’essaye en premier sur ces fameuses routes, et on constate de suite qu’il va falloir revoir nos calculs de distance. On comptera désormais plus en kilomètres, mais plutôt en temps, en minutes, en heures, ou en journées.

Pour cette première journée, c’est le record de la tournée : 14h30 minutes de camion d’affilés…
On compte plus, on admire les paysages, a chaque pause, on essaye de s’entretenir avec la population locale.
Au fur et a mesure que la journée s’écoule, on s’aperçoit qu’on sera jamais à l’heure au concert. Paul l’organisateur, ne répond pas a son téléphone, on se perd et on se reperd, et au final, on commence a douter quant à la prestation de ce soir.
Chacun y va de son pari, a moins d’une heure a l’arrivée au club. Salle fermée ? fiasco au niveau fréquentation ?…Nous sommes en pleine semaine. Tout prête a penser que la soirée est délicate.

C’est un cri de joie a faire trembler les Carpates, qui s’émane du camion à l’arrivée devant le club.
J’ouvre la porte, et là une grosse quarantaine de kids, impatients de nous voir arriver, crie avec nous.
Paul, est rassuré, mais nous dit que pas mal de gens sont partis pensant que nous arriverons pas.
Les quelques pas dans le club, me font dire, que soit il se trompe, soit il mise sur la relativité.
Le café concert est plein a craquer, un public assez jeune, looké a la sauce punk, et ravi de nous voir là.

Le stand merchandising est pris d’assaut avant même que les concerts commencent.
En première partie, il y a les groupes locaux, Vive la Noise, avec 3 jeunes demoiselles très sympathiques, qui évoluent dans un reggae ska punk, puis viennent les Von Tramp dans un style plus garage rock.
Tout le monde joue sur notre backline, leurs amplis 20 Watt, ont un peu de mal a s’accorder avec la batterie.
A titre indicatif, en Roumanie, il y a aucun magasin de musique. Le salaire moyen est de 250 euros. Difficile pour les groupes roumains de se trouver du matériel, des locaux de répétions, et plus globalement, l’accès a la culture est vraiment pas à la portée du citoyen « moyen ».

Le concert est tout simplement une expérience unique. Sûrement un des meilleurs moments scéniques de toute notre existence.
Les gens sont a fond du début à la fin, circle pit, slam. C’est difficile de mettre des mots sur cette date. Les poils sont hérissés tout le long de la représentation.
L’after se fait chez notre hote, jusqu'à 8heures du matin, on discute politique, de l’entrée de la Roumanie dans la communauté Européenne, de la révolution de 1989…Difficile d’aller au lit.

Dimanche 5 Aout 2007 - Pogo Center, Kaposvar (Hongrie)

Grosse hésitation au départ pour joindre cette partie de la hongrie. Nous n’avons pas de l’organisateur depuis un petit bout de temps, cela fait un gros détour pour aller jusqu’en Roumanie ensuite, et surtout, toute l’équipe garde un souvenir amer de la dernière date hongroise.
Hongrois qu’ils sont sympas…mais en fait…
Vote démocratique, légères tergiversations, et le moteur diesel ronronne déjà.
Encore une grosse journée de camion pour joindre ce petit coin de campagne hongroise.
Le temps passe vite de mon coté, je dors toute la journée, et ce n’est pas désagréable.
Le club est vraiment chouette, la scène est bien grande, et puis avec un nom comme ça, la soirée ne peut être que cool.
C’est Lechi, chanteur du groupe hongrois Boys On the Docks qui nous accueille. On a droit a une ratatouille locale excellente, cuite dans une grande marmite et assaisonnée de la meilleure des manières.
Les concerts sont terribles, chacun se marre sur les prestations des groupes. Jules Fiasco joue Get Away avec les Saturn. Pas trop de monde dans la salle, mais « Asterix » le chien du patron a l’air content, et ça suffit a satisfaire tout le monde. A la fin du concert, on va tous boire des canettes en dansant sur le dernier disque de Tim Armstrong.
Rasta tient la cuite du jour , suivi de très près par Charlotte.
Le club ferme, Lechi nous emmène dormir chez ses parents. Bœuf, Rasta et moi-même dormiront dans le camion, tandis que les six autres se partageront la chambre à coucher de notre hote. Au grand dam du paternel qui criera au scandale à 4heure du matin.

Samedi 4 Aout 2007 - Unplugged, Vienne (Autriche)

Réveil 17h30, et ça fait beaucoup de bien.
Le club est en plein centre de Vienne pas très loin du domicile de notre pote olive.
Pas grand-chose a raconter sur cette date. Pas grand monde, un groupe de première partie très sympathique qui s’appelle Stay Due Beauty dans un style punk rock a la californienne.
Nos concerts sont dans une atmosphère bizarre, vu la faible affluence, on chante sans les micros, ça crie, ça gueule…
Après les concerts, on boit quelques canettes et puis on s’en va….C’est à ce moment précis, que le patron du bar nous réclame 200 euros pour la location de la salle. Il semblerait qu’on est pas été prévenu de ce détail. Forcément ça nous emballe un peu l’épiderme, et on va remuer un peu le patron.
Mais une signature au bas d’un contrat, il s’avère que c’est délicat à contrer a ce moment précis .
On part le nœud au ventre et la queue entre les jambes, le tout avec un sacré langage de charognard.
La fin de soirée se passe chez Olivier une fois de plus. On part en virée avec Dick Un énorme merci pour l’hospitalité.

6.11.07

Vendredi 3 Aout 2007 - Antifest Festival, République Tchèque


Sûrement la plus grosse date de la tournée, de part la fréquentation du festival comme pour la célébrité des têtes d’affiches. Un évènement qu’on attendait tous avec impatience.
Nous rechignons donc pas a nous lever, pour joindre une contrée reculée de la république Tchèque.
Encore une grosse journée de camion. La routine est désormais bien installée, et puis finalement le trajet passe vite. Bœuf n’a plus peur des heures de camion a conduire, il fait presque un avec l’impressionnante machine Iveco.
On traverse le pays, en se demandant vraiment ou tout cela va nous mener. Les paysages sont magnifiques mais ressemblent a s’y méprendre a la campagne de Lozère.
Avec le même nombre d’habitants. Délicat de demander son chemin. Ici personne ne parle un mot d’anglais.
Nous sommes donc au fin fond du terroir Tchèque, et nous nous perdons toutes les deux heures environ.
Sur les coups de 17h on fini par arriver. Et là perdu au milieu de nulle part, 3000 punks réunis pour un festival qui durera 3 jours.
A l’ affiche, Casualties, Cockney Rejects, et plein d’autres groupes mythiques…

Dès notre arrivée, on croise des copains de Pau, d’autres de Marseille, c’est la folie furieuse a voir tout ce monde. Les looks sont terribles, crêtes de 30 cms et autre ceintures à clous au rendez vous.
Saturn jouent en fin d’aprem sur la grosse scène, tandis que Charly Fiasco jouera en dernier toujours sur cette énorme scène. L’attente est longue, mais on rencontre plein de monde, curieux de voir des groupes français débarqués ici.
On ira même jusqu'à dédicacer des disques avant de jouer. Improbable.
Le concert de Saturn est bien chouette, plein de monde devant la scène, le backline est bien rodé, et tout se passe pour le mieux.
C’est Piotr, qui s’occupe de nous backstage, son histoire est intéressante, il est le manager de Sham 69, entre autres, et connaît plein de monde en France.
En début de soirée, il nous donne les clefs de l’hôtel ou nous allons passer la nuit, ça remonte le moral vu la froideur de la température ambiente, et les heures que nous avons a tué.


Charly Fiasco, jouent a deux heures du mat, après The Stiffs, Cockney Rejects, Fandangle et tout un tas de groupes.
On attaque donc le concert un peu crevé, mais tellement heureux d’être là. On envoie la sauce au maximum, et les 300personnes amassés devant la scène semblent content d’être là. La scène mesure presque deux bassins de natation réunis. On court trois kilomètres pendant le concert. C’est incroyablement jouissif.
Mais l’orgasme sera de courte durée, puisque a la descente de la scène, Piotr (qui nous a donné les clefs de l’hotel) a disparu sans laisser de traces. Il est 3 heures du mat, et on se retrouve tout seul avec toutes les gueules saoules du festival. Sans aucun endroits ou aller.
Piotr est injoignable, on décide de repartir vers l’Autriche. Charlotte prend le volant et assure les quatre heures de route. 10 litres de boissons énergisantes plus tard. Nous revoilà à Vienne. Il est 9h30 du mat. On re sonne chez le fabuleux Olivier. Dodo.



Jeudi 2 Aout 2007 - Hangar Music Arena, Sopron (Hongrie)

Grosse route pour quitter l’Allemagne. Tout le monde se relaie au volant. Charlotte, traverse la République Tchèque, l’Autriche et se prend pour un beau camionneur. Pendant ce temps là, Mato ne se soucie guère des magnifiques paysages, et joue au Pokémon sur sa game boy…Le bougre ne sait pas ce qu’il rate.
Dans le camion, les débilités fusent, Dick s’impose en grand maître de la débilité. Ca détend un peu l’atmosphère, parce qu’avec la fatigue et la proximité, la vie en collectivité devient quelque fois un peu tendu.
La journée dans le camion est interminable, on lit Nick Hornby, François Begaudau, et Jack Kerouac, et ça écourte un tant soit peu le trajet.
La Hongrie est sans nul doute l’endroit d’Europe ou il y a le plus de jolies filles. Port de lunette de soleil obligatoire, trop peur de se casser la rétine.

Sopron, est une petite ville située juste derrière la frontière Autrichienne. Le hangar music center est donc bien sur un ancien hangar très long…Les groupes locaux sont déjà là. Et l’organisateur du jour nous annonce d’entrée la couleur :
Lui : « J’ai un petit problème, avec la bouffe, j’ai pu rien préparer… »
Nous : « aie, aie… »
Lui : « Pour le couchage, c’est pareil, je peux pas vous loger, je suis encore chez mes parents »
Nous : « ? »
Lui : « Mais rassurez vous pour la bouffe, il y a un Mc Donald pas loin, et des chips au bar … »
Nous : « super !! »

Enfin voilà ça annonce un peu le début des hostilités.
Les groupes hongrois ouvrent le bal, on a droit a des reprises d’un jeune groupe californien qui se fait appeler Blink 182, des choses chouettes, d’autres moins.
On commence a regarder la population bigarrée de l’assistance, et force est de constater que certains looks font froid dans le dos.
Ca pue le national socialisme.
Réunion au sommet.
Que fait on ?
Pas a manger, ni a boire, pas de couchages, des cranes rasées qui visiblement ne sont pas là pour jouer au Pokémon avec Mato.
Les quelques regards croisés sentent mauvais.
On décide de monter malgré tout sur scène, pour les autres et pour la journée de camion parcourue.
Deuxième morceau, les bras se lèvent… J’aperçois une demoiselle au premier rang, arborant fièrement un tee shirt : « I support National Front ».
On boucle l’affaire en une grosse dizaine de minutes. Puis on remballe.

Sur le chemin du retour, il faut franchir la frontière autrichienne. Le douanier semble décider a nous couronner la journée. Il est 3 heures du matin, notre camion pèse 4 tonnes. C’est 500kilos de trop. 120 euros d’amende.
Dodo chez Olivier, un très bon ami aux Saturn qui nous attend au milieu de la nuit. Merci à lui
Avec les deux seules "fans" hongroises