27.5.08

Samedi 10 Mai 2008 - FIMU, Scène du conservatoire, Belfort (90)

Voilà un week-end qui apparemment était attendu par l'orchestre dont il est question dans ces pages. A dire vrai, j'avais de mon coté pas pris conscience de ce que représentait ce festival aussi bien en tant qu'affluence du public, qu'en terme de logistique générale. J'étais vraiment loin de m'imaginer l'endroit dans lequel nous allions nous retrouver.

Mais commençons d'abord par le début de l'histoire, à savoir comme d'habitude, l'éternel trajet en camion que nous affectionnons tant.
On part la veille, c'est à dire le vendredi matin, pour se coller la bonne journée de route qui nous mène à Belfort, et pour rejoindre le domicile de Jean Rémi des Rebels Assholes qui nous logera le soir.
Dans le camion ça commence bien, Boeuf a la forme des grands jours, le reste de l'équipe aussi, on parlera du dvd de Metallica et uniquement de Metallica sur la première partie du trajet (Allez, au moins jusqu'a Narbonne...)Dick est aux anges.
La route se passe sans encombres, surtout que nous avons le jeune Tom-Tom digital qui nous indique désormais la route.
On arrive sur les coups de 20h à Belfort, et nous retrouvons nos copains de l'Est, avec qui nous partageons beaucoup d'intérêts communs.
Je vous passe les détails, de la première soirée, sans concerts, mais bien sur un tantinet festive. Pour ma part, j'irais dormir chez la mythique Tata Wallen, avec le Mato, toujours dans les bons plans.

Le FIMU, est donc le Festival International des Musiques Universitaires, organisé par la ville de Belfort, il réunit en 2008, 138 formations de 35 pays différents. 25O concerts gratuit dans toute la ville, dans tous styles musicaux (world, jazz, musiques du monde, rock, hip hop...)
Pour plus de renseignements, vous pouvez cliquer par ici !
Réveil tôt, on se rencarde tous à l'accueil musicien, pour savoir comment tout cela s'organise.
Première surprise improbable, nous avons une bénévole, mise entièrement à notre disposition, pour nous accompagner, nous aider, et nous guider pendant notre séjour sur le festival.
Elle s'appelle donc Emilie, charmante Jurassienne de 21 ans, et la pauvre se demande sur qui elle est tombée.
On récupère les pass, tickets repas, codes pour l'hôtel, et nous voilà déjà parti vers notre première scène.
C'est Jean-Loose (guitare chant, Rebels Assholes) qui nous fera le son sur nos deux concerts du week-end, ca nous met un peu en confiance pour la suite sur les grosses scènes qui nous attendent.
La scène du jour d'ailleurs est super chouette, on a droit à une heure de balance, tranquille, il fait super beau, et déjà pas mal de monde devant la scène.
Il a je ne sais combien de personnes au backline pour veiller au bon déroulement du concert. Boeuf sort ses plus belle lunettes de soleil, et pour une fois peut se la couler douce.
Jean-loose à la régie facade, notre pote "Bouledefeu" à la régie retour, toutes les conditions sont bonnes pour qu'on passe un bon concert.
Et ce fût le cas, le concert est chouette, on joue bien, et appliqué, les blagues sont presques drôles, on est content que tous les copains du coin sont là, et on invite tout le monde à se rendre au "show case" accoustique sur les coups de 19h. Quelques jeunes adolescentes pensent que nous sommes Vegastar, Aqme où je ne sais quelle autre saloperie pseudo-rock, et demandent des autographes à la descente de la scène. C'est vraiment bizarre ce genre de situation, on leur propose plutôt de venir au concert accoustique et de discuter leur épreuve de bac blanc de français...
Mr Boule de Feu



LA SUITE ARRIVE...

7.5.08

Mercredi 30 Avril 2008 - Le Bikini, Toulouse (31)

Le Bikini, la salle mythique de mon adolescence. L'endroit où j'ai certainement forgé mes premiers souvenirs de concert rock. Tout le monde est bien sur au courant que ce premier lieu mythique a explosé avec l'usine AZF, le 21 Septembre 2001, mais la nouvelle salle à ouverte depuis la rentrée 2007 avec des conditions rarement vu dans un club de concert en France. Objectivement, c'est le meilleur son que j'ai entendu dans une salle.
Tout ça pour dire, que ce soir pour la première fois, on est à la fois ravi et impressionné de jouer dans un temple pareil.
C'est le collectif Antistatic, réunissant des groupes à forte consonnances metal (Psykup, Sidilarsen, Manimal...) qui organisent l'événement. Le principe est simple, chacun des groupes engagés s'amusent à reprendre des artistes dont le nom commence par la même lettre que leur propre groupe. Le jeu est bougrement intéressant, et le défi à relever. Ajouter à ça, une soirée "Mauvais Goût" en after, et vous comprendrez que la soirée vaut le déplacement.
L'affiche est belle, il y a au total 10 groupes, qui font trois reprises chacun. On a préparé un peu le truc de notre coté, à l'ancienne comme d'habitude, et les reprises seront donc Johnny Cash, Compagnie Créole, et Francis Cabrel.
Arrivés sur place, on est accueilli par Tonio d'Antistatic, qui nous explique en moitié moins de temps qui nous faut pour comprendre, le déroulement de la soirée. Backline commun, pas de balance, les groupes s'enchainent vite, pour pas terminer les concerts au petit matin. On retrouve sur place, nos copains de Sortie 15, Mathieu, et Mulot de Face-B, Nolentia, Patrick du Fairfield, et quelques bons costauds qui fait bon de revoir. Apéro, repas, et c'est déjà à Sortie 15 d'ouvrir les hostilités. Il est tôt, mais il y a déjà beaucoup de monde, et les premiers noeuds au ventre s'installent...Sabrina "Boys, Boys, Boys" pour le groupe Progrès SOn, avec les Mathieu de Face-B bien déchainés. Leur déguisement sont bien drôle et un bon moment sur leur concert.
Le Mulot pour Sortie 15
Nolentia que j'apprécie beaucoup dans leurs compositions, s'attaquent entre autres au Negresses Vertes en mode blastbeat. Un régal. Avec des basses a te remonter le coeur jusqu'au fond des amygdales.

Je vois pas tout de la suite des concerts, mais on retiendra Nabass, trio accoustique, avec un chanteur oriental avec superbe voix (et le batteur de Psykup me souffle t'on dans l'oreille), Que de la Bouche avec un pélo de Fabulous Troubadours, avec une belle reprise de Queen.
La salle est bien remplie, on final comptera au moins 900 personnes. On joue à la fin, avec les "gros groupes" qui envoient. La salle est grande, donc je perds souvent mes compères, on se donne rendez-vous 30 minutes avant dans les loges manière de se préparer.
Mato que j'ai pas vu depuis un moment, est avec ses copains et copines de Luchon, et je redoute un peu son omniprésence au bar avec le concert.
"C'est bon je gère ! T'inquiète me dit-il " Pendant ce temps là Fumulubudu et Comodor 64 mettent une branlée à Manu Chao, ce qui fait sacrément plaisir à entendre.
Vint ensuite le groupe My Own Private Alaska, side - project du chanteur de Psykup, avec piano. Ca fait plaisir à entendre parce qu'à la différence de nous, ils sont musiciens, donc très pros, et super en place. C'est une agréable surprise que leur concept avec piano. La reprise de Metallica est impressionante de facilité. L'écoute de leur disque ne m'avait pas laissé une grande impression, du coup va falloir que j'écoute d'une oreille plus attentive.
Sidilarsen et sa musique, c'est vraiment pas du tout ma tasse de thé. Le genre dance-metal-indus, qui m'amène vite à partir re écouter un bon vieux Discharge. Pas mon style du tout, mais il y a rien dire, sur scène c'est l'amérique, ça joue très très bien, et leur concert est vraiment au dessus du lot.
Je verrais malheureusement pas Kebous, le nouveau projet de Laurent des Hurlements de Léo, puisqu'ils jouent juste avant nous. Par contre croiser la section rythmique des Sleepers dans les loges en sachant qu'ils jouent juste avant, et bien ça met pas du tout en confiance.
C'est finalement à nous d'attaquer, les techniciens son et lumières sont aux petits soins, super à l'écoute, et patients après 8 groupes dans les jambes. Un gros chapeau pour leur disponibilité et leur gentillesse. J'en connais qui auraient tout envoyer bouler à leur place.



Nos 3 morceaux se passent tant bien que mal, on joue vraiment pas très bien, Mato casse deux jacks (sur 3 morceaux c'est fort), j'embrouille dans la pédale switch (Il y avait 3 sons différents, donc 3 boutons, trop compliqué...), mais malgré tout le son est super bon sur scène, la salle est pleine, et c'est finalement un régal.
Manimal, vainqueur de l'édition précédente, cloture la soirée, avec un gros spectacle, je suis un peu déçu que les versions soient pas en death metal, comme leur morceau, mais c'est pareil, ça joue super bien, ça chante super bien...Comment ça trop bien?
L'after Dj, est vraiment de mauvais goût, la fête est belle, je passe au moins une heure à parler de Francis Cabrel, avec Laurent de Kebous, et plein de monde. Dodo très tard.
un grand merci à l'équipe Antistatic pour leur taf et leur disponibilité. Merci aussi à Muddy et mp3Merlin pour les photos.

Samedi 26 Avril 2008 - Hotel de la musique Capellette, Marseille (13)


Petit dodo dans le camion, et un after soirée un peu délicat la veille en compagnie des Nichiel's, et nous voilà reparti sur la route.
Je monte dans le camion des Nichiel's jusqu'à Marseille, pour profiter un peu de nos nouveau copains. Skimo, nous avait tellement parler d'eux, que je me languissai de les rencontrer. Les coquins ont apparemment de belles habitudes dans leur camion ; il s'agit de bosser des morceaux pour les jouer le soir même. La reprise du jour sera donc, "Love Story" de Sales Majestés, qu'on bosse à l'ancienne dans le camion, la guitare sur les genoux. C'est pour ça qu'on fait du punk rock je pense, parce que c'est accessible et adaptable en toutes conditions. Dur de faire le tri dans les chansons des Sales Maj' pour trouver un texte potable, il nous semble que cela là s'en sort pas trop mal.
On prend la nationale avec les Nichiel's pour économiser les frais, tandis que mes collègues Fiasco passent par Nimes pour déposer Marjorie. Résultat, toute l'équipe arrive ensemble sur Marseille pour retrouver Manu et Nico du groupe Menpenti et de l'association Chavanna.
Comme notre précédente venue, à Marseille, il y a 1 an et demi de ça, le concert à lieu dans un hôtel de la musique. C'est des locaux de répétitions la majeure partie du temps, et une petite salle de concert, lorsque cela est possible. Le concept est spécial, mais on commence à s'y habituer.
C'est super de retrouver les costauds de Menpenti, on est bien fan de leur premier album qui passe en boucle à Toulouse, et on ne se lasse pas de leur montrer à quel point on connaît les textes par coeur.
Le concert commence avec le groupe Delko de St Etienne, en galère de date sur Marseille, et donc en dépannage ce soir. C'est pop-rock, un peu a la Sonic Youth, les guitares sonnent super bien, mais les voix me dérangent beaucoup. Viennent ensuite, The Anonymous Pregnants, trio Marseillais, qui débute. Les jeunes sont bien cons, jouent pas très bien, mais je préfère largement l'ambiance qu'ils dégagent comparé au groupe précédent. En plus, ils reprennent les Ramones alors...
On inverse l'ordre de passage de la veille, et on enchaîne donc par la suite. Faut raccourcir les sets une fois de plus, c'est un peu pénible à force de jouer 30 minutes, donc on fait un peu nos rock stars du dimanche. Nico en profite pour nous vanner un peu avec ça...
Mine de rien, on joue le temps qui nous est imparti, et on envoie la sauce. IL y a vraiment pas grand monde, mais le peu de gens qui sont là sont ravis d'y être, et c'est la belle fête, on raconte pas mal de conneries, Dick se laisse avoir par le coca empoisonné de Menpenti et finit un peu saoul après le concert.
Nichiel's envoient un bien meilleur concert que la veille, plus détendu, et largement plus fougueux. Le bassiste, Nicolas Poisson, finira en slam avec sa 4 cordes sur les Marseillais.
On vend un peu de merch, on rencontre les gars du groupe Lazy Bastards et du zine
Fin de concert, on invite tout le public (une petite vingtaine de personnes) à sortir avec nous sur le vieux port, pour rencontrer les acteurs de Plus Belle La vie (oui c'est ma grande passion).
La soirée sera longue et mouvementée, mais ça c'est une autre histoire.


Dick et le coca qui rend fou

5.5.08

Vendredi 25 Avril 2008 - Barock, Montpellier (34)

Cela faisait un petit moment, que nous avions prévu ce week-end, en compagnie des Nichiel's de Chambery. Après moultes déboires d'organisation, et de disponibilités, on se retrouve tout de même à partager deux dates pour cette fin de semaine.
La première est donc Montpellier, ville que l'on connaît bien pour y avoir joué je pense, plus de fois qu'à Toulouse. C'est nos copains de Pretty Johnny, the "next big thing", la relève de Leptik Ficus qui organisent le concert. C'est un week-end particulier puisque on fête aussi l'anniversaire de Jules, qui prend encore une année dans le cornée. On part après le travail sur toulouse (enfin pour ceux qui en ont). On embarque pour le week-end, Cyril, collègue de Mato, qui va filmer les concerts pour d'éventuels clips live.
Je prend le volant au départ de Toulouse, pour une fois n'est pas coutume, soulager un peu Boeuf. L'intéressé se retrouve donc à l'arrière avec Mato et Cyril, et ses derniers en profitent pour soulager la valise de bière, qui verra même pas l'arrivée sur Montpellier.
Record presque battu, on arrive sur les lieux du concert à 21H passés. Le nouveau GPS de Jules est très joli, mais on a tout de même du mal avec les nouvelles technologies...
Ce soir, il y a donc les Nichiel's à l'affiche, mais aussi nos copains de Otaké, que nous avions pas vu en concert depuis un bon bout de temps.
L'oreille de Nans le bassiste semble se rétablir, leur disque est sorti, les voilà donc prêt à envahir les salles de l'hexagone et ailleurs. (Ils prévoient d'ailleurs une tournée jusqu'en Israel avec Anti-Clockwise)
Le bar est sympa, une bonne cave comme je les aime, et même si le patron semble un tantinet antipathique, les conditions sont chouettes.
C'est Otaké qui attaquent, devant un bon parterre d'ami(e)s. Le set est bien rodé, les nouveaux morceaux sont chouettes, c'est bien rock'n'roll comme je l'aime. Un bon mix entre Motorhead et les Shériffs. Le seul réproche que je pourrais leur faire, c'est les paroles qui semblent un peu tourner dans le même registre.
Nichiel's enchaîne, la cave s'est malheureusement un peu vidé, mais le trio de Chambéry, ne semble guère s'en soucier. Les passages 2-temps, à la double pédale, ramone bien, le chant est un peu sous mixé. Mais je passe un bon moment devant leur concert. Un sacré débit de connerie aussi de leur coté.
On cloture la soirée, il y a pas mal de copains devant, l'ambiance est sympa, les potes de Mato s'occupe du pogo, et on fait le concert à l'ancienne, et à l'énergie. Antho de Pretty Johnny, nous fait l'honneur d'un featuring, le temps de "Evolution d'une génération", le bougre a à peine 20 balais, et joue déjà mieux de la guitare que Mato et moi réunis.
Bonne ambiance générale, et une soirée sympa.
Dodo chez Julie, notre superwoman Montpelliéraine, qui nous sort toujours des situations les plus incongrues.
1000 merci à elle, et bien sur au Pretty Johnny.

Samedi 12 Avril 2008 - Le Médiator, Perpignan (66)


Réveil 9h, et une courte nuit dans le museau. J'ai un mal de gorge impressionant, sans doute à cause de la nuit passée dans le froid. Je m'insurge contre mes camarades, parce qu'en allant chercher les duvets au camion, ils ont oublié le mien. Le temps de remettre les yeux en face des trous, et j'aperçois le sac de couchage en question au pied du lit. J'ai sans doute oublié mon cerveau à Toulouse.
Puisque l'on en parle, hier j'ai oublié tout le stand du merchandising à l'appartement. On décolle donc en début de matinée, afin de rattrapper mes erreurs de la veille.
Pause éclair à Toulouse, et direction la Catalogne française. Je vois rien du trajet, installé confortablement sur la couchette du camion.
Arrivés sur place, on retrouve nos collègues de Saturn qui organisent le concert, ainsi que les Freygolo que l'on avait pas croisé depuis un bout de temps. Balance rapide et efficace, le temps au Parcel Bomb d'arriver et de saluer tout ce beau monde. Une belle brochette de copain ce soir, la soirée s'annonce bonne.
Le concert à lieu dans la salle consacrée au bar du Médiator. C'est beaucoup plus petit que la grande salle du bas, dans laquelle nous avions joué au mois de Novembre avec Guerilla Poubelle, mais ça nous correspond certainement un peu mieux.
Petit tour en ville pour profiter des 5 degrés en plus que Perpignan nous offre, les Freygolo nous racontent leur expérience au Japon, les yeux s'éclairent dans les yeux de Nico, dès qu'il aborde le sujet. Forcément que cela doit marquer les esprits.
Nous avons le reste de l'après-midi devant nous, et on le passe dans les loges à regarder des conneries sur internet avec les niçois. Apparemment on partage le même goût pour les groupes franchement pas terrible, voir même très mauvais. Du coup, on se lasse pas de s'échanger nos dernières trouvailles.
Bon et fabuleux repas, le catering est excellent. C'est les locaux de Parcel Bomb qui attaquent. J'attendais pas mal de voir le groupe en concert, les morceaux de la démo sont bien sympas, en tout cas dans la veine de ce que j'écoute en ce moment. Le concert est chouette, ça sent le manque de camion, mais ca présage du bon pour la suite.
On enchaine derrière, le son est vraiment cool sur scène, apparemment en façade ça le fait aussi, on prend du bon temps. Au premier rang, il y a un parterre de jeunes adolescentes venues fêter les vacances, c'est sympa, mais ça fait un peu bizarre de jouer devant des gens si jeunes.
Fin de concert, les mêmes adolescentes viennent nous demander des médiators. On aura tout vu. J'ai beau expliqué que ça coûte cher, et que nous sommes pas Tokio Hotel ni Guerilla Poubelle, mais en vain...Dick va même leur dire que c'est pas parce que nous sommes à la salle "El mediator" qui faut en demander...Sur le coup, c'était drôle.
Freygolo envoie comme d'hab un bon concert, ça joue vite et bien, et les morceaux du dernier album sont des gros tubes barre. Je suis résolument fan.
After tranquille avec nos copains de Saturn, on se couche tôt sauf Mato qui fait honneur un peu à l'accueil de nos amours catalans.