30.10.06

Vendredi 27 Octobre 2006 - Clos Fleuri, Lyon (69)

Réveil difficile, on accueillait la veille nos amis espagnols de Down to Agony à l'Autan. Mato ne fait donc pas trop le malin ce matin aux abords du local. Gédéon, notre beau camion, est chez le garagiste pour une durée indéterminée, le pauvre commence a avoir de plus en plus de mal a avaler les kilomètres.
C'est donc le 806 de nos camarades albigeois de Condkoi qui nous accompagnera dans nos aventures du week end.
On embarque le beau sondier Funky R, et c'est parti pour la capitale de la Gaule. Sur le chemin, on écoute Infectious Groove, Beastie Boys, et toutes les gloires du hard rock des années 90.
Puis voilà déjà Lyon, ses odeurs pestiférantes aux abords de la ville, ses jeux pour enfants défiants toutes concurrence...
C'est Roumain de Skimo qui nous récupère sur les bords d'un boulevard. Arrivé à la salle, on décharge le matos, puis le beau bassiste du trio Lyonnais nous emmène faire un tour dans la ville, faire quelques emplettes. A notre retour, les Loch 3.50 sont arrivés, il ne manque donc plus que nos copains de Nantes, les rastas de Justin(e), croisés cet été au barbar de la mer.
A partir de là, c'est la même rengaine : montage de sono, mini-balance et les premières personnes commencent à arriver...Toujours pas de Justin(e) par contre.
Roumain, en bon Pierre Richard, renverse et éclate la grosse bouteille de boisson anisée que j'avais laissé trainé sur le carrelage.
Le patron intervient, et scande a l'outrage. C'est Jules qui charge.
Toujours pas de Justin(e). Loch 3.50 attaque son concert, devant un public assis, essentiellement très jeune. Entre deux morceaux, un ami du patron, se permet de prendre le micro pour dire qu'il y en a marre que personne ne consomme, que personne vient s'acouder au bar. On hallucine. Son pamphlet me donne la nausée, je pars toucher 2 mots au bonhomme dès son intervention terminée, mais Dick à déjà attaqué le personnage.
Débat à en sens unique, apparemment le pauvre à laisser son cerveau a la maison depuis quelques années. Il arrivera quand même à nous dire que le milieu associatif c'est de la merde et que çà à fait beaucoup de mal à ce bas monde.
Justin(e) est toujours pas là. Skimo attaque leur concert, ça à pas mal évoluer depuis notre dernière rencontre à Toulouse. Le trio a beaucoup travaillé et ça le fait carrément. Entre 2 morceaux, John pars téléphoner au Nantais, les salopards sont là.
On attaque derrière, concert pas terrible, mais on est quand même sacrément content d'être là. Justin(e) font un bon concert derrière. On est résolument fan de leur orchestre.After chez Ely de Loch 3.50, on écoute les tubes de Fab, et on rentre se coucher chez nos nouveaux amis de Skimo...

24.10.06

Vendredi 20 Octobre - Daiquiri, Duras (47)


Une fois n'est pas coutume, c'est Mr Yoshi, organisateur du concert du jour, activiste passionnant, et super copain à nous qui vous raconte.

Tout commence au moment où les Fiasco viennent me récupérer à la gare, une belle équipe de gagnants qui bien sur, loupent l'intersection les menant jusqu'à moi, ce qui m'oblige à courir sur les boulevard avec un duvet et un matelas dans les bras. Une bise à tous et nous voilà sur la route de Duras, petit village du 47 connu pour son picrate, qui sert plus pour les professionels de la peinture en batiment que pour les métiers de bouche.

On arrive au DaÏquiri, David (le "patron")nous accueille, on boit un petit coup, puis c'est le moment de décharger le matériel. Le temps que les plus motivés installent les amplis, une partie se cale dans le camion, je revois Djé et fait plus connaissance avec Didier (non Dick ! euh non Didier, faites chier avec vos prénoms en Di) Dahu, homme qui en plus d'être incroyablement sexy, à de très bons goûts en matière de musique. Dick est saoûl. Pendant les balances, quelques galères pour régler les voix. Le matos du bar étant très restreint, c'est les Pandit qui ont eu la gentillesse d'embarquer des micros, long cables et table pour sonoriser la soirée. Au bout de quelques bricolages de cables, le problème est résolue (pour le chant lead du moins).

Une fois les balances terminée, on file à David des CD à passer pendant la soirée: les albums de Justin(e) et de Jetsex (qui d'ailleurs sont toujours là bas, je pense à vous les gars).
On bouffe quelques parts de pizza, mais on a encore faim, les 5 pizzas étant un peu maigres pour 10 personnes.


Il est 21h et les gens tardent un peu à arriver, quelques inconditionnels du bar sont déjà là, plus du monde arrivent au fil de la soirée, j'apprend que mes compères de l'association (qu'on est censé enterrer ce soir) ne viendrons pas, préférant aller bouffer de la soupe à 5€ au tremplin des crapules de Premiere Pression, la pillule passe mal. Une petite délégation venue de Fumel débarque, After Before en force, ça fait bien plaisir ! Les Pandit commencent, la salle se remplit un peu timidement, les Fiasco sont devant pour soutenir, ils m'avaient fait part du plus grand bien à propos de ce groupe, et le pire c'est qu'ils avaient raison ! Certains morceaux manquent un peu de pêche, mais ça joue bien et ça me plait ! Je retrouve quelques locaux, Lilian de l'asso Exod et Karlos des Chocolate Kookers, on refait le monde et surtout la scène marmandaise, le 4.7 crew, où on a encore tout à constuire.

Quelques bières, changement de matos, et les Fiasco commencent le rock. Comme d'habitude, ça joue, ça court, ça saute, sa vole, ça crie, Boule de l'autre coté de la salle sautant sur un canapé (qui commencent à devenir génant, les gens commencent à arriver et à s'intéresser à ce qu'il se passe dans la salle). Ils enchainent tous leurs tubes, et puis s'en vont. A la fin, les Pandit Fiasco (sorte d'hybride entre 2 êtres répugnants) prennent les instruments et reprennent quelques standards à eux, je ne connais pas tout, je suis même largué sur pas mal de morceaux, je suis pas très calé en groupes amerlock).

La soirée se finit tranquilement, après le rock, la chouille, on finis nos biêres avant de reprendre la route avec au volant un éducateur en sécurité routière pas très au fait de ses propres leçons. Un mec un brin ébréché s'incruste dans le camion, on le descend à proximité de Marmande. On arrive chez moi, le Vieux Nick et Maitre Kanter se joignent à nous, et la soirée finit vers 5h du matin, dans un sommeil facilement accessible.


Pas de photos, quelques oublis avec l'anniversaire de mon ami Jamy, et le pneu qui éclate au retour... L'asso Tempête sous le crâne est morte. On fait confiance a Yoshi pour la suite dans le 47, merci à lui et au sexy deedee dahu pour la ballade

19.10.06

Dimanche 15 Octobre 2006 - Baja Quad, Fitou (66)

La belle aventure du rock, nous amène quelquefois sur des chemins sinueux...Le genre de chemin où l'on sait dès les premiers pas que l'on vient de faire une grossière erreur en s'engageant à l'intérieur.
Mais commençons d'abord par les festivités de la veille...
Départ de Toulouse avec le strict minimum, on jouera demain sur le matos de nos meilleurs ami(e)s du rock, les fabuleux Saturn.
On part en début de soirée sur Perpignan pour rejoindre la belle troupe au bar du Médiator, qui porte encore les marques des frasques saturniennes du week-end dernier.
Quelle joie de retrouver tout ce beau monde, notamment Karim de Sequoia, qui depuis le samedi précédent, l'homme le plus gentil de l'univers a mes yeux.
Fiesta chez Charlotte (qui soit dit en passant, est habillée en fille, au sortir d'un repas de famille) à base de masques et de vin rouge.

Nuit agitée pour ma part, je m'aperçois que je prends autant de plaisir de jouer avec mes copains Fiasco que de dormir le plus loin possible d'eux. Apparemment, il semble que cela soit réciproque. Je rate la matinée aux urgences sous oxygéno-thérapie de très peu...
Nous voilà donc arrivé tous les 8, dans le charmant village de Fitou, il est 10h du matin, nous ne sommes pas en retard, il fait beau, et l'alliance de nos groupes que l'on nomme Saturno Fiasco affiche une humeur matinale inespérée.
Voitures de gendarmes, camions militaires, 4x4 vrombissants, gravitent autour de cette 2ème édition de Baja Quad. L'évenement est couvert par une multitude de sponsors tous autant détestables et présents sur l'ensemble du site de la compétition. Publicités et marques partout, de derrière la scène jusque sur le capot de leurs rutilants véhicules...
Autant le dire de suite, l'ambiance qui reigne nous donne une effroyable envie de vomir. On quemande un café et quelque chose à se mettre sous la dent, puis on se renseigne sur le matos.

Un micro, un pied, et une enceinte amplifié. On évite le car podium, pour finir sous un chapiteau. Les pauvres bénévoles présents sur place sont désolés que nous. Je me demande si ça sert réellement à quelque chose de sortir le matos du camion. Pas moyen de virer les vilains sponsors...Nico et Marion, bénévoles perdus restent avec nous.
On s'installe a l'arrache et on se lance devant un public inexistant qui se demande quand est-ce que les reprises de Johnny Hallyday et Michel Sardou arrivent...
On joue 3 morceaux, puis Saturn en jouent 3 et ainsi de suite jusqu'a ce que les stands aux alentours de la scène se plaignent du bruit occasionné par nos orchestres respectifs.
Que cela ne tienne, on continue, on joue plus vite, plus fort, et surtout plus mal.
La plaisanterie a assez durée, on plie bagage en attendant le repas de midi.
Mauvaises tomates farcies.
Cyril, autre bénévole, se plaint à haute voix :
- "Mon dieu, ce que la farce est mauvaise"
Le monsieur parle bien sur des tomates. On approuve sur le reste aussi.
Allez on en rigole déja...On embrasse chaleureusement Lio et Rasta et on attaque le chemin retour.
En rentrant sur Toulouse, je me promet de ne jamais raconté cette histoire à ma mamie. Elle ne serait certainement pas fière de moi.

8.10.06

Jeudi 5 Octobre 2006 - Vents du Sud, Toulouse (31)


Deuxième soir du festival To Loose Punkers. Isa et ses Vents du Sud nous accueille de la plus belle des manières. PierrO toujours aussi efficace, parcours la salle en courant, se souciant du moindre détail. Cet homme est toujours impressionant.
Ce soir on retrouve nos copains de Saturn, ainsi que la bande de costaud qu'on apelle Uncommonmenfrommars.
Plein de copains dans la salle, les piments sauteurs de Propagandass, Diry fonzy, Condkoi et j'en passe et des rastas.
Saturn ouvre le bal avec un sacré concert. Milieu du set, nos catalans nous font la surprise de reprendre "Comme le nombre de galons"... Notre match retour sera terrible.
On passe derrière, on rate complet l'intro mais on s'en sort pas trop mal derrière...Bon son sur scène, apparemment c'est de même en façade.
Notre Dick s'octroie la "baguette d'or" avec le plus beau pain de concert.
Uncommonmenfrommars, c'est certainement pas mon groupe préféré sur disque, mais faut avoir que scéniquement il y a rien a redire...C'est le gros carton.

Après le concert, je croise Babeth, ancienne manageuse de Légitime Défonce, elle me raconte des histoires de concerts d'un groupe qui a bercé mon adolescence...
Allez faut aller au lit, demain boulot et on part a Perpignan avec les rastas de Valence.
Crédit photos : Mr Zede @MetalSickness.com